100 citations - VATICAN II
100 CITATIONS : CIT01
100 citations Le Concile Vatican II
Nouvelle collection (poche) – Grand public chrétien
- La finalité de la collection 100 citations est de méditer quelques phrases clés, dans un rythme lent, pour mémoriser et s’imprégner d’un auteur ou d’une spiritualité.
- Une manière d’approcher le Concile, d’une façon informelle : il s’agit de donner goût, de mobiliser la curiosité, sans didactisme, pour aller plus loin, par la suite.
Concept éditorial : 100 citations, centrées / une par page
Découvrir par des phrases clés la pensée du Concile de Vatican II (Constitutions, Décrets, Déclarations etc.) – Evitant l’effort de formation, le lecteur peut goûter et intérioriser à partir de phrases-clés fondamentales : il s’initie à l’esprit du Concile : un regard d’Eglise et d’espérance sur le monde, à la notion de peuple de Dieu, au rôle de la Parole de Dieu, etc.
Avant-Propos
C’est devant le phénomène de déchristianisation générale et face à l’émergence d’une citoyenneté égale et responsable, que le pape Jean XXIII ouvrit le concile Vatican II. Les travaux du Concile (1962-1965) seront continués par le pape Paul VI (élu en 1963), proposant un aggiornamento, une rénovation de l’Eglise. Ce fut un concile œcuménique, convoquant tous les évêques autour du Pape, pour discerner dans l’Esprit Saint ce qui était nécessaire à la vie de l’Eglise.
Les Pères du Concile ont voulu confirmer le vrai visage de l’Eglise : « L’Eglise est, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain »(L.G. 1). Et avec le pape Paul VI, « l’Eglise doit être ouverte à tous les hommes à toutes les nations, à toutes les valeurs, à toutes les cultures » (Document Ad gentes).
Cette sélection d’une centaine de citations, glissées une par une sur des pages libres, présentent le fleuron des réflexions si profondes du concile dans un climat de communion et de travail intense. « Le nombre croît de ceux qui, face à l’évolution présente du monde, se posent les questions les plus fondamentales ou les perçoivent avec une acuité nouvelle. Qu’est-ce que l’homme ? Que signifient la souffrance, le mal, la mort, qui subsistent malgré tant de progrès ? A quoi bon ces victoires payées d’un si grand prix ? Que peut apporter l’homme à la société ? Que peut-il en attendre ? Qu’adviendra-t-il après cette vie ? » (GS 10, 1).
Ces nombreuses citations décrivent l’universalité de l’Eglise, son souci de défendre la dignité humaine et la liberté religieuse - son respect pour la démarche religieuse quelle qu’elle soit -, sa volonté d’une gouvernance davantage collégiale au sein de ses institutions, son vœu d’être accessible à tous dans son langage.
Elles disent aussi la pensée de l’Eglise à une époque donnée, ses traditions et sa prière, son expérience de sagesse, son regard sur le passé, sa connaissance de l’homme, ses tourments et ses réussites. Aujourd’hui ces paroles prennent une force spirituelle : d’une grande simplicité d’accès, elles donnent sens en parlant de la destinée de l’homme, de l’unité du genre humain, et montrent le chemin du plan divin du salut.
L’œuvre de Vatican II est considérable, résolument tournée vers l’espérance en l’homme : 16 textes, 4 constitutions, 9 Décrets, 3 Déclarations. Le jeune professeur de théologie à l’Université de Tubingen – et qui deviendra le pape Benoît XVI en 2005 - en a recensé très tôt, avec lucidité, les richesses prophétiques, mais aussi ses phénomènes de rupture. Au lendemain du Concile, rien ne lui échappera des interprétations modernistes, et des controverses issues des églises locales ou des médias. Mais il saura rester vigilant sur ce qu’on appelle la crise post-conciliaire : pour le pape Benoît XVI, celle-ci coïncide davantage avec la crise spirituelle globale de l’humanité qui sévit en Occident.
Le Concile a élaboré une pensée forte et structurée, inspirée par les premiers Pères de l’Eglise, en revisitant des concepts-clés que les chrétiens de France, nés après 1950, n’ont pu s’approprier vu l’insuffisance de relais de transmission, même dans l’église locale et la catéchèse pour adultes. On y découvre un esprit de dialogue, une vision du monde, une Eglise « peuple de Dieu comme sacrement », une et indivise, l’exigence baptismale de l’engagement apostolique, les respect des autres religions(Dignitatis humanae), l’importance du rôle de l’Esprit Saint, le primat de l’autorité pontificale qui cimente la communion épiscopale, la dignité de l’être humain à défendre comme droit moral et civil (Humanae vitae), la force divine de la Parole de Dieu qui entretient la vertu d’espérance, fondatrice de paix… (Dei Verbum ) :« Le Concile déclare avoir conscience que ce projet sacré : la réconciliation de tous les chrétiens dans l’unité d’une seule et unique Eglise du Christ dépasse les forces et les capacités humaines » (U.R. 24).
La France, terre de tradition gallicane, a mal reçu son message, sapé par la presse et les modernistes. Peut-on parler alors d’un concile prophétique... dont la signification profonde se révèle à l’heure de son cinquantième anniversaire, après la chute des nombreuses idéologies du XXe siècle ?
Ces citations dévoilent le plan divin de salut. Accessibles à tous, elles portent à la méditation et nous entraînent à poser un regard neuf sur l’Eglise qui s’ouvre à son temps et s’intéresse à sa relation au monde (Gaudium et spes), aux religions non chrétiennes (Nostra aetate) … Cinquante ans après, n’est-ce pas l’heure de recevoir le Concile, affranchi des polémiques et controverses aujourd’hui dépassées ?
Sabine d'Aubarède
éditions LE LIVRE OUVERT Collection 100 citations
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format : | 100 x 120 mm |
reliure : | broché |
nb pages : | 112 pages |
EAN : | 9782915614657 |